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The Pink Room

Juste un petit billet pour vous parler aujourd’hui d’une minuscule boutique que je viens de découvrir à Durham, qui s’appelle « The Pink Room ». Le magasin est bien caché il faut déjà connaître un peu la ville avant de le trouver! C’est vraiment un boudoir ravissant, où la créatrice vous propose des robes, des sacs, mais avant tout des chapeaux et des fascinators faits main. Sa marque, « Hats That Love Heads » est vraiment une jolie découverte pour moi, elle fait vraiment du bon travail, dans l’originalité mais sans en faire trop. Le sur-mesure est possible, et souvent conseillé, mais j’ai eu la chance d’essayer un ravissant chapeau qu’elle venait de terminer, dont la taille m’allait parfaitement, je n’ai vraiment pas pu résister…

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Just a short post to tell you about a charming boutique that I recently discovered in Durham, called « The Pink Room ». This little shop is well hidden away; I only discovered it a few days ago! The boutique really is lovely, it’s a tiny boudoir that stocks handmade dresses, bags, hats and fascinators. I was lucky enough to be able to try on a beautiful velvet hat, which the shop owner had just finished making, and that fitted perfectly! I couldn’t resist… If you are ever in Durham, I really urge you to pay her a visit; if you like luxurious hand-made hats and accessories, you won’t be disappointed!

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Un petit sac adorable, des rubans roses, du papier de soie… Il y a vraiment tout pour me plaire!

A sweet little bag, pink ribbons and tissue paper.. What is there not to like?!

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(Avec le flash je trouve que la couleur du velours ressort mieux…)

(I think that you can see the colour of the velvet slightly better with a flash…)

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Une petite fleur, que descend sur la joue lorsqu’on porte le chapeau…

A little flower that rests on your cheek while wearing the hat…

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Une dernière petite attention: Sur la facture, il y a marqué : « Thank you, have wonderful adventures wearing it… »

And a lovely little note to sum it all up!

Fabulous Furniture

Dans mon petit carnet à inspirations, il y a…

…entre les pin-ups, l’art et la mode, je collectionne également les jolies images qui représentent les boudoirs que j’aimerais avoir…

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I really enjoy keeping track of all the lovely pictures and photos that I come across, they all go right into my little black scrapbook… Between pin-ups and all kinds of fashion inspirations, there are lots of fabulous interior design shots too…

London (2)

Poursuivons donc notre petite balade autour de Portobello Road, où se trouvent friperies, marchés vintage, brocanteurs et toutes sortes de tentations insolites…

Let us continue on our journey around Portobello Road, where vintage lovers are sure to see some enchanting finds…

La plus jolie boutique Art Déco de Portobello Road…

The prettiest Art Deco shop in Portobello Road…

…Je rêve encore de ces commodes!

…I still dream about this wonderful furniture!

Inutile de préciser que j’adorais tout qui se trouvais dans cette boutique… Un petit faible pour la lampe que vous pouvez voir en l’arrière-plan, qui était recouverte de satin, de perles et de plumes pourpres.

I just adored everything that was in this little shop, especially the lamp that you can see in the background, which really was divine with its purple satin, beads, and feathers.

A Portobello, il y a une très bonne sélection de magasins plus modernes, où vous pouvez trouver sacs, chaussures et toutes sortes d’accessoires originales, et souvent uniques, à des prix tout doux. Au passage, la jolie ceinture que se trouve sur la veste rose est maintenant dans ma garde-robe!

Around Portobello Road, there are many enticing modern shops, where one can find the most beautiful bags, shoes and all kinds of unique accessories, most of which represent, in my opinion, excellent value for money. By the way, the pretty black belt that has been teamed with the pink jacket is now in my closet…

London (1)

Comme vous le savez, il y a deux semaines, je suis allée passer quelques jours à Londres, afin de profiter un peu de ma famille, et de la capitale avant la reprise des cours. Je sais que beaucoup d’entre vous m’ont demandé si je comptais faire du shopping, et je suis bien sûre forcée d’admettre que oui, à chaque fois que je vais à Londres, j’adore flâner dans les boutiques. L’avantage de connaître déjà un minimum les lieux me permet de gagner énormément de temps, car en deux journées shopping maximum, je peux déjà parcourir la ville en un rien de temps, en m’arrêtant seulement aux boutiques intéressantes. Cependant, cette fois-ci, j’avais une nouvelle adresse en tête… Je vous ai parlé il y a quelques temps de What Katie Did; cette boutique spécialisée dans la lingerie rétro, et j’avais bien l’intention d’aller découvrir ce magasin dès que possible! Direction donc Portobello Road, où les friperies, magasins vintage et bric-à-bracs se cumulent… L’endroit ne pouvait que me plaire! Cachée dans la galerie de Portobello Green, j’ai enfin trouvé la petite boutique, qui est bien plus minuscule que je l’avais imaginé! Mais là, c’est un véritable bonheur, car entre les gants de satin, nippies, et boas en plumes, se trouve des rangées et des rangées de corsets, de gaines, de porte-jarretelles; sans oublier les bas couture. Cette boutique est une trouvaille magnifique, où la vendeuse, Slinky Sparkles pour celles qui connaissent leurs vidéos publicitaires sur YouTube, saura vraiment vous conseiller et trouver un corset adopté à votre morphologie.

Comment résister dans de telles conditions? J’ai essayé plusieurs modèles de corsets, dont les dernières nouveautés, la collection Raw Silk. La soie sauvage est divinement belle, j’ai un faible pour l’underbust rose bonbon, mais également l’underbust en soie bordeaux. Cependant, je trouvais que ce modèle là ne m’étais pas tout à fait adapté, la coupe du corset avait sur moi un effet un peu trop extrême à mon goût: taille trop réduite, buste trop mis en avant. Heureusement que le modèle Mae me faisait également de l’œil depuis un certain temps. Je l’essaye en satin noir, et voilà que je trouve mon bonheur! Des courbes plus arrondies, et un sablier harmonieux en découle. Je suis ravie, et je le prends finalement en coton noir, facile à associer avec toutes mes tenues, et qui risque moins de s’abîmer. Voilà le corset Mae en satin violet, avec une dentelle fine noire, parfaite à porter en soirée:

Me voilà donc avec un nouveau corset, mais pas que, comme vous pouvez le deviner! Que se trouve-t-il dans mon petit sac?

Une petite carte a été fournie avec le corset, qui explique comment le mettre et l’entretenir. Cela ne vous apprendra pas grand chose, mais je la trouve charmante!

Et voilà le lien indispensable pour aujourd’hui: http://www.whatkatiedid.com/

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As a few of you might know, I was in London a few days ago… I know that quite a lot of my French friends have been asking me if I was going to do any shopping in London, and which shops I might visit. Of course, whenever I am in the capital, I love browsing through the shops, and luckily enough for me, I already know certain areas of London quite well, so I don’t really need to spend too much time shopping in order to find what I am looking for. A short while ago, I mentioned that I was interested in the new What Katie Did collection, however I had never been to their little boutique! So the first stop just had to be along Portobello Road. Tucked away in the Portobello Green shopping mall, I finally found this gorgeous little boudoir. I was thrilled to see feather boas, long satin gloves, a lovely selection of nippies, seamed stockings, girdles, suspender belts; and most importantly, corsets!

How on earth could one resist?! I knew I absolutely had to try on their new Raw Silk corsets… The fabric is just divine, especially the hot pink and blood red silk. However, the Raw Silk corsets unfortunately didn’t do much for my figure, and gave a rather too « extreme » look: too small a waist reduction, bust pushed forward too much. I have however had my beady eye on another line of their corsets for quite a while, the Mae underbust. Luck would have it that my size was in stock! I tried the Mae corset on in black satin, and wow! I just knew that the cut had been made for my curves! I am absolutely thrilled, and I end up choosing the Mae underbust, in plain sturdy black cotton, so that I’ll be able to wear my new garment frequently. You can see above the Mae corset in purple satin, covered with black lace, which really gives a luxurious finish to the corset.

So if anyone is thinking about paying What Katie Did a visit, I can really recommend this boutique for all of your retro undergarments, and Slinky Sparkles, (for those of you that are familiar with the YouTube adverts!) will really help you find that special piece that you are looking for.

http://www.whatkatiedid.com/

« Frock Me! » Vintage Fashion Fair

En feuilletant un magazine que mon père a ramené d’Angleterre, je suis tombée sur une publicité qui a immédiatement attirée mon attention.

Et voilà que je découvre « Frock Me ! » un « Vintage Fashion Fair », qui a lieu 6 fois par an à Londres et qui sera également présent dans la ville de Brighton en fin d’année. Après avoir fait un petit tour sur leur site internet, j’apprends que « Frock Me ! » est un marché qui accueille des vendeurs du monde entier, et qui sont spécialisés dans la vente de vêtements, de bijoux, de chapeaux, de sous-vêtements, de corsets anciens… Les vendeurs proposent des stands dédiés à la mode des années 1900 à 1960.

Puisque ce « Vintage Fashion Fair » se tient tout le temps au même endroit, ils ont même un salon de thé décoré dans le style des années 1930, avec des serveuses vêtues de tenues vintage, où l’on peut déguster des petits gâteaux, des cupcakes ou scones, avec un thé ou café servi dans de la porcelaine d’époque. Je ne vous cache pas que je trouve l’idée vraiment chouette, et leur salon de thé donne vraiment envie !

Il me semble que ce genre de chose est plutôt rare en France, en tout cas on n’entend que très peu parler. Je sais qu’à Paris, il y a récemment eu un mini-marché sur le thème de la Pin-Up, organisé par VoluteLady dans sa jolie boutique, mais c’est bien tout à ma connaissance. http://www.volutecorsets.com/

En plus, il semblerait qu’il  n’y ait pas que les événements « Frock Me ! » en Angleterre, car ce genre de marché semble assez bien répandu dans tout le pays. J’espère qu’avec mon déménagement en Grande-Bretagne que je pourrais assister à un Vintage Fair très prochainement !

Vous pouvez retrouver toutes ces photographies, et bien plus d’informations sur leur site web: http://www.frockmevintagefashion.com/

Et les hommes…?

Je me rends compte que je n’évoque que très peu de sujets relatifs aux hommes ici, mais ce n’est pas du à un manque d’intérêt, plutôt à une manque d’informations et de connaissances de ma part. Cependant, pour remédier à cela, et puisque on me le demande, voilà aujourd’hui une petite sélection de publicités anglaises des années 1950 destinées à séduire l’homme du XXème siècle. J’ai pu trouver ces publicités anciennes sur un site vraiment très bien documenté, dédié à l’Histoire de l’Angleterre perçu à travers les médias, les photographies, les illustrations. Ce qui est intéressant c’est que ce site traite vraiment de tous les aspects de la vie d’antan, on ne voit donc pas que le côté glamour de la mode par exemple: http://www.historyworld.co.uk/

« Les Cakes de Bertrand »

Je voulais partager avec vous une de mes découvertes récentes, concernant une de mes passions, les sacs à mains ! Cet été, en me promenant dans Rennes, je suis entrée dans une petite boutique de bijoux, cependant, pour le coup c’était les deux ou trois exemplaires de sacs à main qui m’ont tout de suite fait de l’œil. Après une discussion brève mais informatrice avec une des vendeuses, j’ai appris qui créait ces petites pochettes qui ont immédiatement attirées mon attention ! Il se trouve que ces petites merveilles étaient tout juste sorties de la boutique intitulée « Les Cakes de Bertrand ». Quel joli nom intriguant… Et pour cause, la petite histoire de cette marque est toute à fait charmante ! Tout a commencé en 1998, où M. Bertrand, passionné par la cuisine et notamment par les petits gâteaux, a posé son étal sur le Marché de Port-Royal à Paris. Ses cakes ont connu un succès instantané, ce qui a conduit à l’ouverture d’un petit salon de thé dans le 9ème arrondissement. Parmi les gourmandises apparentes, on peut apercevoir de jolies images rétro, des photographies des années folles sur les tablettes de chocolat et les boîtes de violettes. Cette passion culinaire, associée à un don certain pour la mode et les textiles a conduit à l’idée de création d’accessoires pour la parisienne chic et élégante. Les « Cakes de Bertrand » réunissent tout ce que j’aime dans les pochettes et petits sacs : des formes simples mais classiques, des couleurs chics et élégantes, une inspiration rétro et vintage certaine.

Je vous propose de découvrir son site internet, la collection Printemps/Eté 2008 est ravissante!       : http://www.lescakesdebertrand.com/

Voici un petit échantillon de son travail:

Vous pouvez également retrouver une petite sélection de ces jolies pochettes sur: http://www.sac-et-cabas.com/

Les Chapeaux des années 1930

Après la décennie des années folles, les années 1930 marquent le retour du classicisme dans le domaine de la mode. La silhouette du début des années 1930 est relativement féminine et conservatrice comparée à la garçonne des années 1920. Les femmes étaient en général encore très minces, mais la volupté des courbes féminines commence à refaire une apparition grâce au retour du corset sous forme de gaine, au grand regret des féministes de l’époque ! La journée, les femmes chics portent soit un tailleur, soit une robe qui serre légèrement la taille et qui tombe droit, ou bien une robe plutôt étroite, nouée ou drapée dans le dos. Les robes longues et moulantes sont réservées pour les tenues du soir. Désormais, la femme des années 1930 est moderne mais également indépendante, et les femmes doivent adapter leurs tenues à leur activité journalière. On voit également apparaître des tenues décontractées, sportives, grâce à l’apparition des premiers congés payés en France. La chevelure est souvent ondulée et bouclée, et les premières teintures pour les cheveux commencent à faire leur apparition. Les chapeaux, toujours en vogue, se portent sur le côté de la tête, de façon asymétrique. J’aime particulièrement les toques des années 1937 et 1938, déjà hautes, avec une exagération de leurs formes grâce à l’ajout de plumes et de fleurs. Voici quelques images que j’aime beaucoup, qui sont tirées de cette époque là. Je me suis concentrée sur les styles en vogue pendant l’année 1938, il y a donc 70 ans.

Source: L’Officiel de la Couture – Paris, Août 1938

Source: « The Wearing of Hats; Fashion History » de « Fashion Era » http://fashion-era.com/

Les « pin-up »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les G.I américains punaisaient les dessins ou photos de leurs starlettes sensuelles, appelées « pin-ups », aux murs de leurs casernes. Si c’est essentiellement aux Etats-Unis pendant les années 1940 que le phénomène s’est développé, cette pratique a rapidement gagnée le mode entier. En effet, pendant les années 1940 et 1950, on a pu apercevoir des photographies et dessins de « pin-ups » sur de nombreux calendriers, sur les « cartes d’art » (petites vignettes à collectionner), dans les magazines et journaux, sur les posters, sur des jeux (tels que les cartes), et même sur les carlingues des avions au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Ce qui est intéressant pour les admirateurs de cet art, c’est que les photographies et dessins des « pin-ups » respectent des règles bien précises, en effet, on peut noter que l’individualité de chaque production est obtenue par la combinaison de trois éléments : le corps, le costume et la posture. Ce que j’aime bien dans les dessins des grands artistes « pin-up » c’est le visage de ces femmes, leur expression traduit une simplicité, un sourire complaisant, un rire, une certaine légèreté… La pin-up est tout simplement une jeune fille simple et très fraîche, elle est très loin de nos » sex-symbols » actuels. La pin-up n’est jamais vulgaire, et je trouve que les dessins emblématiques des artistes tels que Charles Gibson, Gil Elvgren et Alberto Vargas traduisent une sensualité innocente qui est aujourd’hui désuet.

J’aime particulièrement les images issues des calendriers de l’époque, et j’ai la chance d’avoir trouvé le calendrier d’Alberto Vargas qui date de 1944 sur un site vraiment charment. Je vous laisse avec ces jolies images à contempler, et je vous donne l’adresse du site internet pour les passionné(e)s : http://www.noseart.ch Il s’agit en réalité d’un site dédié au « noseart », le terme utilisé pour parler de ces peintures que l’on pouvait trouver sur les avions pendant WWII.

La Mode des Années 1950

Etant admirative des esthétiques rétro, j’ai récemment acheté un livre dédié à la mode des années 1950, composé pour sa grande majorité de publicités anciennes. Ce petit bouquin, intitulé « 50’s Fashion , Vintage Fashion and Beauty Ads » est vraiment un bijou, je pourrais passer des heures à contempler ces vieilles publicités. J’aime les silhouettes féminines des années 1950, où les petites vestes et robes structurées prennent étroitement la taille pour ensuite s’évaser en une jupe ample et ondulante. La première collection haute couture de Christian Dior en 1947 lance cette mode, baptisée le « New Look » par l’incontournable Carmel Snow, la directrice de Harper’s Bazaar. Certains vont critiquer cette mode, qui utilise des quantités généreuses de tissu dans un souci purement esthétique, alors que les souvenirs du rationnement sont malheureusement encore trop présents.

La collection de 1947 développe donc le thème de la femme fleur : « épaules douces, tailles fines, hanches arrondies, nouvelles longueurs rendant tout le mystère de la jambe ». Malgré les critiques, au début des années 1950, la jupe ample est largement copiée, et les femmes ne quittent plus leur maison sans un maquillage impeccable, une coiffure soignée et leurs jupons amples. Le « New Look » donne naissance à la silhouette de type « sablier », où la poitrine généreuse contraste radicalement avec la finesse de la taille. Cette esthétique reste à mon sens l’idéal féminin, où la volupté se dessine toute en courbes.

A partir des années 1954, Christian Dior propose des collections se référant à la géométrie des lignes H, A et Y, où la taille est beaucoup moins marquée. La dernière ligne de Christian Dior, la collection « fuseau » qui date de 1957, poursuit le souci d’une silhouette élégante, allongée mais délivrée de toutes contraintes.

Quel que soit le style choisi, après la Seconde Guerre mondiale, les vêtements ornent les corps des femmes, et de nouveaux accessoires tels que les soutiens-gorges pigeonnants, les gaines et les talons aiguilles permettent d’atteindre les formes convoitées.

Voici quelques publicités américaines se référant à la mode féminine que je trouve particulièrement charmantes, tirées du livre « 50’s Fashion » :

http://www.amazon.com/All-American-Ads-50s-Jim-Heimann/dp/3822811580