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Le vilain voleur de panneaux

Petite photo du jour typiquement Londonienne: Un red bus, un taxi noir, les Boris bikes.

Cette photo a été prise un peu en vitesse samedi, alors que j’étais en retard pour retrouver mes amis au Dutch festival. Ce n’est qu’en rentrant chez moi et en regardant de plus près que j’aperçois le vilain voleur de panneaux!

Un petit tour chez Tea Time in Wonderland plus tard et je me rends compte que ces graffiti malins se multiplient un peu partout dans la capitale. Il suffit d’ouvrir ses yeux! Pour d’autres exemples de street art, et afin de connaître un peu plus sur le graffiti artist qui aurait lancé ce mouvement, c’est par ici.

Autres exemples de ces panneaux intrigants:

Belle journée!

Cutie pie

Connaissez-vous le travail d’Ann Wood? Ann est une artiste Américaine très douée et absolument fascinante. Elle fabrique des petites figurines à partir de bouts de chiffons, de rubans anciens etc qu’elle récupère. Souvent ce sont des petits bouts de vêtements ou boutons vintage qu’elle utilise pour ces créations. Ses petits oiseaux par exemple me font rêver!

J’aimerais tellement être artistique, être douée, j’aimerais pouvoir vivre de mes jolies créations… Comme cela doit être beau de pouvoir se réveiller, faire quelque chose que l’on aime toute la journée, qui est un passe-temps avant tout, puis vendre ses œuvres à de charmants inconnus.

Les créations d’Ann me font sourire, son blog est poétique et rempli de belles découvertes. Avant tout, je suis en admiration devant ces magnifiques figurines, chacune devient vivante et remplie d’humour à mes yeux:

Adorable, adorable:

Les mariés:

Et enfin les hiboux:

Comme vous pouvez le deviner, cela fait depuis des mois que je rêve de ces jolies figurines, j’aimerais beaucoup un petit oiseau. Ils sont à partir de $68 si mes souvenirs sont bons, mais tout se vend vraiment trèèès rapidement, ce qui ne m’étonne pas vraiment… Ces petits bijoux sont de véritables collectors!

En vous souhaitant une douce journée, remplie de jolies surprises et de belles découvertes…

L’Ange du Nord

« Les anges ont besoin qu’on leur suppose un corps. Non pour eux-mêmes, mais vis-à-vis de nous. »

Saint Thomas d’Aquin, (1225- 1274) extrait de Somme théologique.

En allant au musée hier, je suis passée devant l’Ange du Nord, cette sculpture contemporaine crée par A. Gormley en 1998. J’avais bien sûr déjà vu des photographies de la plus grande sculpture d’Angleterre, mais rien qui ne peut comparer à cette vision étrange qui domine le paysage et qui nous frappe instantanément lorsqu’on passe à proximité. Cette sculpture étonne par sa largeur plus qu’autre chose, avec une envergure de 54mètres, l’Ange ne passe certainement pas inaperçu. Plus de 200 tonnes d’acier ont étés nécessaires à la construction de l’œuvre, et 165 tonnes de béton ont été utilisées afin d’ancrer les fondations dans la terre. L’Ange de Gormley a forcément crée de controverses locales, mais tout cela semble être oublié maintenant puisque « The Angel of the North » est rentré dans les mœurs, et est maintenant considéré non seulement comme un point de repère pour tout le Nord-Est de l’Angleterre, mais fait également partie des 12 monuments iconiques du pays.

Quant à moi, j’avoue que si je devais dessiner un ange, ce n’est pas forcément cette vision là qui me viendrait à l’esprit, surtout lorsque l’on sait que l’artiste a utilisé son propre corps comme modèle. De plus, le choix de l’acier comme matière principale se comprend d’un point de vue de durabilité, mais reste tout de même une matière assez « dure », qui me semble un peu inadaptée au sujet.

Voici comment A. Gormley défend ses choix artistiques:  “People are always asking why an angel? The only response I can give is that no-one has ever seen one and we need to keep imagining them. The angel has three functions – firstly a historic one to remind us that below this site coal miners worked in the dark for two hundred years, secondly to grasp hold of the future expressing our transition from the industrial to the information age, and lastly to be a focus for our hopes and fears.”

Et pour vous, quelques photographies de l’Ange du Nord, prises par mon ami, H.

P.S: I don’t think that my English-speaking readers need a translation to let you know what I’m talking about… The Angel of the North is truly impressive, whatever the critics might say about it.

Les « pin-up »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les G.I américains punaisaient les dessins ou photos de leurs starlettes sensuelles, appelées « pin-ups », aux murs de leurs casernes. Si c’est essentiellement aux Etats-Unis pendant les années 1940 que le phénomène s’est développé, cette pratique a rapidement gagnée le mode entier. En effet, pendant les années 1940 et 1950, on a pu apercevoir des photographies et dessins de « pin-ups » sur de nombreux calendriers, sur les « cartes d’art » (petites vignettes à collectionner), dans les magazines et journaux, sur les posters, sur des jeux (tels que les cartes), et même sur les carlingues des avions au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Ce qui est intéressant pour les admirateurs de cet art, c’est que les photographies et dessins des « pin-ups » respectent des règles bien précises, en effet, on peut noter que l’individualité de chaque production est obtenue par la combinaison de trois éléments : le corps, le costume et la posture. Ce que j’aime bien dans les dessins des grands artistes « pin-up » c’est le visage de ces femmes, leur expression traduit une simplicité, un sourire complaisant, un rire, une certaine légèreté… La pin-up est tout simplement une jeune fille simple et très fraîche, elle est très loin de nos » sex-symbols » actuels. La pin-up n’est jamais vulgaire, et je trouve que les dessins emblématiques des artistes tels que Charles Gibson, Gil Elvgren et Alberto Vargas traduisent une sensualité innocente qui est aujourd’hui désuet.

J’aime particulièrement les images issues des calendriers de l’époque, et j’ai la chance d’avoir trouvé le calendrier d’Alberto Vargas qui date de 1944 sur un site vraiment charment. Je vous laisse avec ces jolies images à contempler, et je vous donne l’adresse du site internet pour les passionné(e)s : http://www.noseart.ch Il s’agit en réalité d’un site dédié au « noseart », le terme utilisé pour parler de ces peintures que l’on pouvait trouver sur les avions pendant WWII.

Helen Dryden

Helen Dryden (1887-1981) était une artiste américaine, essentiellement connue pour son travail publié dans « Vogue » dans les années 1910 et 1920. Parmi tous les artistes qui ont travaillé sur les couvertures des Vogues français et américains au début du siècle, les images d’Helen Dryden restent incontestablement celles que j’apprécie le plus. Dans son travail, j’aime l’utilisation des couleurs vives ainsi que sa vision de l’élégance et de la légèreté. J’apprécie également son style personnel en tant qu’artiste, elle a été notamment influencée par l’art nouveau, les livres illustrés pour enfants du début du siècle ainsi que les peintures japonaises. Tout cela contribue à son style immédiatement reconnaissable, et qui a conservé tout son charme, même plusieurs décennies après. A mon sens, ce qui est vraiment appréciable concernant les « Vogue » des années 1920, c’est que la mode était plus directement liée à l’art, et c’est vraiment l’artiste qui traduisait par ses peintures les nouvelles tendances. Aujourd’hui, on ne peut malheureusement pas retrouver des images de qualité équivalente dans notre presse féminine actuelle.

Helen Dryden est née à Baltimore aux États-Unis en 1887, mais a déménagé à New York afin de tenter sa chance en 1909, après seulement quatre ans d’apprentissage artistique. Après avoir initialement été rejetée par le domaine de la mode, lorsque « Condé Nast » a repris la direction de « Vogue », Helen Dryden a été tout de suite recontactée par la nouvelle équipe. Ceci a débouché sur une collaboration qui a duré treize ans, de 1909 à 1922. Selon le « New York Times », elle était une des illustratrices le plus payé de ce début de 20ème siècle aux États-Unis.

Je vous laisse contempler quelques unes des ses couvertures estivales de Vogue que j’aime le plus.

Avril 15, 1910

Juin 1, 1913

Juillet 1, 1913

Juin 1, 1914

Juillet 1, 1914

Juillet 15, 1914

Juin 1, 1917

Juillet 1, 1919