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Christmas chez Madeleine Miranda

Happy Boxing Day!

Comment était votre réveillon? Je trépigne d’impatience, je veux absolument tout savoir! J’espère que vous vous êtes régalés, que vous avez été entourés de votre famille et couverts de cadeaux!

Mon Noël était vraiment fabuleux, nous avons passé du temps en famille, j’ai profité de la maison, de mes deux chats… Je suis restée prés de la cheminée, où j’ai pu lire, écouter les Christmas carols, grignoter des noix et faire cuire des marrons.

Nous avons attendu Christmas Eve afin de vraiment décorer la maison. C’est plus traditionnel et festif, comme autrefois.

De la porte d’entrée jusqu’au salon, aux couloirs à la salle à manger, tout a été décoré avec des rubans, des branches de houx et de lierre.

Dans le salon, les anges de Noël scintillent, pendant que les roses blanches brillent de mille feux, grâce à des petites paillettes subtiles, déposées avec soin sur les pétales.

Le 24 au soir, Christmas Eve, nous ouvrons une jolie bouteille de Champagne, une édition limitée. Nous trinquons près du feu de cheminée, en écoutant les chants de Noël du Cambridge Choir, toujours télévisés lors du Christmas Eve.

En Angleterre, nous ne fêtons pas Noël le 24, donc Christmas Eve est réservé à un petit dîner entre amis ou en famille, nous jouons à des jeux de cartes, échecs ou autres, et nous chantons (ou écoutons!) des chants de Noël. Au Royaume-Uni on se retrouve souvent pour les chants de Noël lors du Christmas Eve, organisés dans le ville ou dans une église.

Traditionnellement, on se couche tôt le 24, car nous nous levons de bonheur le 25 pour ouvrir les cadeaux!

Le 24 au soir, les enfants déposent ou accrochent une très grande chaussette près de la cheminée, ou plus récemment, les enfants y déposent une taille d’oreiller, pour le passage du père Noël.

Lorsque j’étais petite, je laissais une taille d’oreiller près de la cheminée, et il ne faut pas oublier un petit goûter pour le père Noël!

En effet, il ne fait pas faire impasse sur le Mince Pie laissé près de la cheminée, avec un petit cognac pour Father Christmas. Nous déposons également une carotte pour Rudolph.

Le 25 au matin, nous nous réveillons tôt, très tôt, pour aller voir ce que le père Noël a laissé près de la cheminée! La carotte est croqué par Rudolph, le père Noël a laissé des miettes de Mince Pie et a même renversé son verre!

J’aime tellement rester près de la cheminée et faire cuire des marrons… L’odeur est envoutante, tellement hivernale et traditionnelle!

Les cartes de vœux sont déposés près des anges de Noël…

Et les Christmas Crakers ne vont pas tarder à sortir de leur boîte!

Pour ceux et celles qui ne connaissant pas cette tradition, les Christmas Crackers sont ci-dessous, on tire de chaque côté et à l’intérieur se trouve un petit chapeau en papier, une blague ainsi qu’un petit jeu.

Des petites soucoupes de chocolats sont déposées un peu partout dans la maison…

Et Mummy a préparé ses délicieux Mince Pies!

Le 25 au matin, nous nous sommes donc levés tôt, et nous avons ouvert nos cadeaux tout en buvant du thé fumé, du café et des jus de fruits frais. Les Christmas Carols étaient également au rendez-vous.

J’ai été terriblement gâtée! Et vous? J’ai hâte de découvrir vos cadeaux… Et hâte de vous montrer les miens!

Au pied du sapin, il y avait énormément de cadeaux cette année, de grandes boîtes et des paquets plus mignons et discrets… Je vous en reparlerai!

Après l’ouverture des cadeaux, nous avons préparés un Champagne Breakfast, Mummy a préparé des Crumpets au saumon fumé et aux oeufs brouillés.

Coupes de Champagne tout simples pour certains et Buck’s Fizz pour d’autres… Le Buck’s Fizz est un subtil mélange de jus d’orange frais et de Champagne, parfait pour un petit déjeuner de fête!

Le repas de Noël (Christmas Lunch) est moins grandiose en Angleterre qu’il ne l’est en France. Nous nous en tenons habituellement à une entrée, un plat principal, et le Christmas Pudding et/ou le Christmas Cake en guise de dessert.

Cette année, en entrée nous avons décidé de picorer des petites bouchées, des blinis au saumon fumé et crevettes:

Ainsi que des mini-bouchées au fromage:

Et des mini tartelettes au fromage, aux lardons et aux œufs:

Le plat principal était composé de tournedos de bœuf, de légumes à la vapeur, des dés de pommes de terre aux fines herbes, de la purée de panais.

En dessert, un Christmas Pudding, gâteau traditionel, très riche aux fruits secs. Une cuillerée me suffit chaque année!

On fait flamber le Christmas Pudding, et on déguste avec une touche de crème fouettée:

Plus tard, dans la soirée, on sort le fabuleux Christmas Cake de Mummy, un gâteau dense aux fruits secs et aux noix, recouvert de pâte d’amande et d’une fine couche de glaçage royal.

J’espère que votre Noël était délicieux, décadent et élégant, et que vous vous êtes autant régalés que moi!

Profitez de votre soirée, à bientôt!

Carte Postale de Cambridge (3)

Il y a deux semaines, j’étais à Cambridge, il faisait beau, j’étais en petite robe avec ballerines et grosses lunettes de soleil, et j’ai même attrapé un petit coup de soleil. Quelques jours plus tard, on ne comprend rien, le froid arrive sans crier gare.

Petit retour en arrière donc, car je tenais à vous montrer le joli College St John, que nous avons visité.

Le College St John a été fondé en 1511 par la mère de Henri VII, Lady Margaret Beaufort. C’est un College très important, car comporte plus de 800 étudiants et doctorants (comparé à nos 130 étudiants dans mon College à Durham par exemple). Il faut savoir que même si Cambridge est bien-sûr une des meilleurs facs d’Angleterre, c’est également très, très grand, et le nombre d’étudiants admis est impressionnant. Sachez que Cambridge a 31 Colleges, tout de même.

St John’s est à l’origine un College basé sur la religion, et même aujourd’hui on dit que les quatre principes de St John’s sont: la religion, l’éducation, l’apprentissage, la recherche.

C’est joli et pittoresque à souhait, un véritable havre de paix. Cambridge est très reposant, on se sent complètement à l’abri, comme si rien ne peux nous arriver.

Dans les bâtiments ci-dessus, les étudiants habitent, travaillent et vivent au sein du College. Il y a même le restaurant des étudiants dans ces bâtiments du 16ème siècle.

Les jardins de St John’s sont magnifiques, et on y découvre le Pont des Soupirs. Pont des Soupirs pour deux raisons: traditionnellement, les demandes en mariage ont lieu à Cambridge sur le Pont des Soupirs. On dit que les hommes soupirent si leur fiancée accepte (fin de la vie de célibataire) et qu’ils soupirent bien-sûr en cas de refus. C’est également le pont sur lequel on passe pour sortir des examens.

Je m’imagine parfaitement flâner dans les jardins de St John’s, y organiser un pic-nic… C’est tellement mignon et romantique à souhait. Je vous laisser découvrir la dernière partie du College ci-dessous:

J’aurais pu prendre ces deux dernières photos à Durham, qui ressemblent beaucoup à la jolie Cathédrale. Tout ceci me rend nostalgique, je pense que je vais aller regarder les photos de ma propre fac!

J’espère que ce petit tour vous a plu, et je vous souhaite de passer un bon week-end!

Mon week-end Londonien va être un peu chargé, et plutôt riche en sorties, comme d’habitude.

Le programme:

-Vendredi soir à Mayfair, cocktails au Champagne avec des copines puis direction Covent Garden pour un dîner dans un Pub et pour retrouver d’autres amis autour d’un petit verre de vin.

-Samedi frivole avec un peu de shopping à Harrow-on-the-Hill, rangement, ménage et une sortie de prévu ce soir.

-Dimanche culturel avec une balade au V&A pour voir leurs dernières expos, et sûrement une promenade à Knightsbridge ou à South Kensington.

***

Je vous souhaite de passer un bon samedi, et je vais de ce pas regarder vos blogs, à très bientôt!

 

Carte Postale de Cambridge (1)

Bonsoir! Comment allez-vous?

J’espère bien que vous profitez des derniers rayons de soleil…! Aujourd’hui j’ai décidé de profiter du beau temps pour quitter la ville et aller me balader à Cambridge.

Je crois que cette journée à la campagne était bien nécessaire, cela faisait depuis un petit moment que La Souris Rose et moi-même en parlaient. Comme il faisait divinement beau, on a pu en profiter pour faire du punting (un tour en barque, il me semble qu’il n’y a pas de traduction directe) au milieu de tous les jolis étudiants. Le punting est vraiment génial pour d’admirer les Colleges de Cambridge University d’un peu plus près.

Ma journée était un petit peu longue, je me suis levée à 7hrs30 et je viens tout juste de rentrer, donc ce soir je vais me contenter d’aller prendre une longue douche chaude, puis je vais écouter une musique douce, lire, et aller dormir relativement tôt. Je n’ai pas le courage de ressortir ce soir! Londres m’attendra.

Je reviendrais demain avec un nouvel article, et peut être avec plus de photos de Cambridge si cela vous intéresse! En attendant, je file voir vos blogs…

Eton Mess: La recette

Des fraises, des framboises, de la meringue, de la crème… Cela ne vous dit rien? Mais si, nous allons faire des Eton Mess!

Le Eton Mess est un de mes desserts préférés et mérite amplement ce petit billet. Le Eton Mess trouve ses origines dans le prestigieux Eton College, une école indépendante réservé aux garçons, à Windsor, dans le Berkshire. Eton College est une école élitiste et traditionnelle qui a été fondé en 1440 par le roi Henri VI.

On rentre à Eton à l’age de 13 ans, les jeunes garçons y sont scolarisés jusqu’à 18ans. Il s’agit d’un pensionnat très coûteux (environ £35 000 l’année en 2011) mais qui dispose également d’un système de bourse très réputé, qui permet aux enfants doués mais peu fortunés d’assister aux cours. Les résultats de cette école aux examens nationaux sont excellents, la plupart de élèves sont par la suite acceptés à OxfordCambridge, à Durham.

Pour avoir croisé bon nombre de Old Etonians à Durham et ensuite à Londres, je peux vous assurer qu’ils ont une culture générale, une confiance, une rhétorique qui ne laisse pas de doute sur leur scolarité.

Ci-dessus, vous pouvez voir les Etonians en tenue du 4 juin, le jour où l’école organise un grand événement sportif et distribue les prix aux étudiants. L’événement du 4 juin honore l’anniversaire du Roi George III, qui était un grand défendeur d’Eton.  Il se trouve qu’aujourd’hui, l’évènement du 4 juin a lieu… en mai, pour des raisons pratiques. En Angleterre les étudiants reçoivent toujours des prix à la fin de l’année scolaire, par exemple des prix sportifs ou scolaires, qui récompensent les meilleurs étudiants.

Ainsi, lors du pic-nic du 4 juin, les Etonians portent un uniforme basé sur un modèle qui date du 18ème siècle pour participer à cette journée où Eton est en fête. Les garçons avec les fleurs participent au défilé des barques. La tradition souhaite que les garçons, une fois qu’ils sont dans les barques, secouent la tête pour faire tomber les fleurs dans la rivière, et ceci pour honorer et célébrer l’école et la Reine.

Le Eton Mess est traditionnellement servi à Eton, en particulier lors des festivités du 4 juin. On raconte que les origines de ce dessert seraient ainsi: En se rendant aux festivités, une famille aurait pris le soin de mettre dans un grand panier à pic-nic un Pavlova aux fruits rouges avec de la crème. Leur chien, un labrador, aurait sauté sur le panier, écrasant ainsi le contenu. Le Eton Mess a ainsi été crée.

« Mess » veut également dire bazar ou désordre, donc caractérise bien l’esthétique de ce dessert si gourmand! Quelles que soient les origines de cette gourmandise, je vous invite à découvrir la recette, si facile à réaliser et délicieuse.

Il vous faudra:

  • Des fraises fraîches
  • Des framboises fraîches ou surgelées
  • De la meringue (Si vous avez le temps, maison c’est mieux!)
  • De la crème fleurette
  • Du sucre glace

  1. Faire monter la crème fleurette à l’aide d’un batteur électrique, avec du sucre glace pour un rendu plus ferme
  2. Préparez le coulis: Mixez les framboises, ajoutez du sucre si besoin. Vous pouvez également prendre un cocktail de fruits rouges surgelé pour plus de saveurs.
  3. Écraser la meringue
  4. Montez le Eton Mess: Commencez par mettre de la meringue au fond des verres. Ensuite, déposez des fraises puis la crème fleurette. Terminez par de la meringue de nouveau puis le coulis de fruits et les fraises restantes.

Et voilà! Un dessert simple, bon, estival et anglais à souhait, de quoi régaler vos invités. Avec une coupe de Champagne rosé, c’est le paradis.

Bon appétit!

Trooping The Colour

La parade annuelle de « Trooping the Colour » (« Salut aux Couleurs ») a eu lieu ce samedi afin de célébrer officiellement l’anniversaire de la Reine.

La parade militaire annuelle est une tradition qui date du 17ème siècle et a lieu chaque année au mois de juin, le deuxième samedi du mois de juin plus précisément.

L’anniversaire de la Reine est en fait le 21 avril, mais peu importe, nous fêtons toujours l’anniversaire du souverain au mois de juin. Ahh, les anglais!

La parade est spectaculaire, toute en couleurs. J’ai aperçu tout ceci d’un peu loin, en me rendant à Knightsbridge. Si vous avez l’occasion d’être à Londres au mois de juin, c’est à ne pas rater, d’autant plus que cette année, un certain Duke of Cambridge s’est également joint aux festivités.

Qu’il est craquant avec son bearskin!

En vous souhaitant un bon lundi, je vous envoie des bisous de Londres!

Un week-end dans le Kent

Comme la plupart de Londoniens, je vais régulièrement passer le week-end dans le Kent, afin de profiter du grand air, pour me balader à la campagne, pour voir ma grand-mère, pour me reposer, pour quitter le rythme de la capitale, ne serais-ce que pour quelques jours.

Je me sens toujours libérée, je laisse mon PC derrière moi, je prends seulement un bouquin. Chez ma grand-mère, on papote dans le salon, on boit du Champagne, on sort dîner dans ses restaurants préférés,  j’ai toujours le temps de me faire une pédicure, de feuilleter The Times (et le Daily Mail, soyons fous!), de me coucher à 21hrs30.

Le Kent est très joli, et n’est qu’à 45min de Londres en train, à partir de Charing Cross ou de London Bridge par exemple. Si jamais vous vous retrouvez tout seuls à Londres un week-end, c’est très certainement parce que tous vos amis sont partis soit dans le Kent, soit dans le Surrey pour visiter leur famille. Tout le monde a bien sûr une demeure familiale dans un de ces comtés. Par ailleurs, beaucoup de jeunes choisissent d’acheter leur première maison dans les home counties , c’est alors moins cher que d’acheter à Londres, c’est plus joli, mais c’est aussi un peu plus loin. Les transports coûtent plus chers et il y a moins de solutions pour rentrer le soir, les trains s’arrêtant souvent bien avant le métro.

Si un jour vous vous trouvez dans le Kent, louez une voiture (une sportive vintage de préférence , parfaitement, yah!), et prenez le temps d’admirer la campagne, car c’est vraiment ravissant.  N’oubliez pas de vous arrêter dans un pub sur la route pour prendre un petit quelque chose…

Non loin de chez ma grand-mère se trouve Herver Castle, là où Anne Boleyn a grandi. De très jolis jardins vous accueillent:

Le Château a été construit en 1270, puis a été acheté par la famille Bullen dans les années 1500.  La famille Bullen a fait de nombreux travaux, et a construit une demeure Tudor au sein de la Cour du Château. Le Château est alors devenu entre autres, la résidence de Anne Boleyn.


Par la suite, le Château a appartenu à la quatrième femme de Henri VIII, Anne de Cleves.

A partir de 1557, le Château a appartenu à plusieurs familles, et ce n’est qu’en 1903 que William Waldorf Astor a décidé d’investir du temps ainsi que de l’argent dans ce Château, en le restaurant, en y ajoutant les plans d’eau, le ‘Tudor village‘ ainsi que les jardins.

Depuis 1983, le Château est ouvert au public. Vous avez de quoi passer une chouette journée au Château et à vous promener des les jardins, du moment qu’il fait à peu près beau. L’intérieur du Château est très joli et on peut voir de nombreuses pièces. Je vous conseille de prendre votre panier à pic-nic, ou il y a également de jolis salons de thé dans les jardins.

Petite photo pour vous montrer une danse traditionnelle, qu’on appelle le May Dancing, qui se fait autour d’un poteau avec de rubans de couleur, qui s’appelle le Maypole.

C’est une danse essentiellement pour les enfants, le but du ‘jeu’ est que les uns sautillent dans un sens, les autres sautillent dans le sens opposé, tout est très compliqué car il faut faire des figures et surtout il faut faire tout cela sans emmêler les rubans. Comme vous pouvez le deviner, on n’arrive jamais à faire quoi ce ce soit, personne ne comprend jamais rien et ce n’est jamais très joli joli. Cependant, it’s all a jolly good laugh.

Lorsque j’étais petite et que j’étais donc scolarisée en Angleterre, on avait toujours des activités de May dancing pendant le mois de Mai dans mon école. Oui, on avait même le grand poteau dans notre gymnase… C’était toujours parfaitement désastreux.

J’espère que ces photos vous ont plu, et peut être qu’elles vous montrent l’Angleterre sous encore une autre facette. Pour moi, le Kent (et le Surrey) restent la vraie Angleterre, l’Angleterre de mes rêves et de mon enfance. C’est bien là que l’on retrouve les petits villages anglais, les maisons typiques, les pubs traditionnels, où l’on retrouve un esprit de communauté, de bienveillance, d’entre-aide.

Bonne journée à vous, sous le soleil Londonien!

The Breakfast Club (7) – Good Friday ♥

Bonjour, bonjour!

Aujourd’hui, tout va bien et la vie est belle: Je suis en vacances pour 4 jours! Il fait très beau et j’ai hâte de profiter de ce week-end prolongé… D’ailleurs j’en profite déjà…

Je me suis réveillée relativement tôt, avec le soleil dans ma chambre, ses rayons qui tombent sur mes draps tout frais.Puisque je ne sors pas ce matin, j’ai pris le temps de choisir une tenue vite fait et mignon pour trainer, j’avoue que j’aime m’habiller un peu n’importe comment lors de mes journées off.

Mini-short à froufrous Jack Wills, petit gilet turquoise Monsoon (acheté pendant les soldes de janvier… J’adore leurs gilets, ils sont touts en finesse: bien coupés, et les boutons sont toujours mimis) accessoirisé d’une vieille broche bleu pâle ayant appartenu à ma grand mère. Il fait beau, donc lunettes de soleil dans mon jardin, un parfum Clarins tout léger ainsi que le dernier Handbook Jack Wills pour me distraire.

Comme toute anglaise qui se respecte, je me suis préparée un petit déjeuner traditionnel en ce vendredi saint. Good Friday est férié en Angleterre, youpi! Vive l’Angleterre, Vive la Reine!

Cette jolie petite tasse est devenue ma nouvelle teacup préférée… Je l’ai trouvé caché bien au fond d’un placard lorsque je suis allée dans la maison de ma grand-mère pour la dernière fois. Elle est super mignonne, non? L’assiette appartenait également à ma grand-mère. Comme quoi, je la retrouve un peu tous les jours au quotidien… ♥

Traditionnellement, nous mangeons des Hot Cross Buns le vendredi saint. Il s’agit de petits pains sucrés qui sont vraiment divinement bons. Ce sont de petits pains avec des raisins, des écorces d’orange et plein d’épices: de la cannelle… Il y a une croix sur les Hot Cross Buns, pour symboliser la crucifixion du Christ.

Les origines des Hot Cross Buns sont peu clairs, certains pensent que cette tradition serait né avant les débuts du christianisme. Les saxons auraient mangé des Buns avec une croix en l’honneur de la déesse Eostre (où on trouve les origines du mot ‘Easter‘?), et la croix aurait symbolisé dans ce cas là les quatre quartiers de la lune.

Il existe des petits chansons et poésies en Angleterre par rapport aux Hot Cross Buns. Je me souviens que ma grand-mère chantait ceci lorsque j’étais petite:

Hot cross buns!
Hot cross buns!
One ha’ penny, two ha’ penny,
Hot cross buns!
If you have no daughters,
Give them to your sons
One ha’ penny,
Two ha’ penny,
Hot Cross Buns!

Le Hot Cross Bun se mange la plupart du temps chaud: On le coupe en deux, on le fait toaster puis on déguste avec un peu de beurre. En plus votre appartement va sentir bon la cannelle – Je suis alors comblée!

Hier, je suis allée chez Hotel Chocolat afin de trouver des petites gourmandises pour mon autre grand-mère (pas celle à qui je fais référence plus haut!) car je la retrouve ce dimanche, on va aller se promener et on va certainement se retrouver dans un hôtel chic pour prendre un cocktail… Happy Easter! Mouahaha…! J’ai finalement choisi un petit Goody Bag de Pâques, avec plein de petites surprises gourmandes, j’espère que ça va lui faire plaisir: Mini-œufs aux caramel, petite tablette de chocolat de Pâques et un petit pot rempli de figurines. Plus original et peut être plus sympa qu’un œuf de Pâques?

Bonne journée, bonnes vacances et bon début de week-end! Je vais écouter un peu de musique classique, lire un peu et  vous préparer un article sur ma déco…Depuis le temps qu’on me l’a demandé!

Bisous!

Travailler en Angleterre?

Bonjour à tous!

Depuis plusieurs mois, je reçois ponctuellement des demandes d’information ou des conseils de la part de personnes qui souhaitent venir à Londres et/ou en Angleterre afin de travailler, pour quelques mois, une année ou plus.

Je suis bien sûre flattée de voir que mon avis peut vous importer et vous savez que je suis toujours heureuse de pouvoir vous donner des pistes si possible.

Par contre, parfois je doute que ces projets soient vraiment réfléchis, et ça me fait toujours de la peine d’entendre qu’un(e) tel(lle) a passé trois mois à Londres, qu’il/elle a dépensé toutes ses économies en auberge de jeunesse/hôtel/transport sans trouver de travail. Avec beaucoup de recherches, de préparation, de la bonne volonté et avec un peu de chance, je suis persuadée que les choses pourraient se passer mieux.

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Pour ma part c’était différent, je suis née en Angleterre mais j’ai déménagé en France lorsque j’étais jeune, avec mes parents et mon frère. Je n’aimais pas le système universitaire français, j’avais envie de découvrir autre chose. J’ai quitté la France pour faire le Master anglais (c’est d’ailleurs à ce point que j’ai commencé à blogger!), sans idées préconçues (pas bien!). Il se trouve qu’après le Master à Durham j’ai décidé de déménager à Londres, afin de trouver du travail. J’ai eu de la chance, mais je n’ai pas la barrière de la langue, et j’ai un diplôme d’une grande université anglaise, et je suis convaincue que c’est mon Master estampillé « Durham » qui m’a le plus aidé lors de mon arrivée sur Londres. J’avais aussi déjà un logement sur Londres, donc ne pas payer de loyer quand on débute est également un avantage énorme, même si dans mon cas ça n’a duré que quelques semaines à peine, mais ceci est une autre histoire.

Je pense sincèrement que passer quelques mois, une année ou plus à l’étranger peut être une expérience inoubliable, et un atout incontestable sur son CV, ce qui servira toujours. Une année passée à l’étranger sera toujours riche en expériences, c’est ce genre de chose qui nous force à grandir, à évoluer, à apprendre, à mûrir.

Dans cet article, j’avais déjà parlé de la possibilité d’étudier en Angleterre, et j’ai tenté d’expliquer les différences entre le système français et anglais.

Avant de vous lancer et de venir à Londres pou travailler, sans vraiment savoir ce que vous allez y faire, j’aimerais juste vous pousser à vous poser les bonnes questions.

  • Que voulez-vous faire à Londres?
  • Pourquoi Londres?
  • Est-ce que vous parlez couramment l’anglais?
  • Est-ce que vous diplômes seront reconnus en Angleterre?
  • Avez-vous des connaissances pour vous accueillir?
  • Avez-vous écrit votre CV en anglais? Et attention, les CV anglais et français sont trèèès différents, que ce soit au niveau de la forme, du contenu ou du style.
  • Qu’est ce qui vous différencie des autres candidats?
  • Avez-vous fait une étude de marché? Est-ce qu’il y a des offres d’emploi dans votre domaine?
  • Est-ce que vous avez fait le test d’envoyer votre CV à de potentiels employeurs? Avez-vous eu des réponses?
  • Connaissez-vous toutes les différentes étapes de recrutement dans votre domaine? N’oubliez pas qu’à Londres, pour des emplois/employeurs intéressants, il y a au minimum 3/4 entretiens avant d’avoir la réponse pour un boulot. On peut nous demander de faire des présentations, il y a souvent des tests à faire sur PC, il y a des entretiens devant un jury et des entretiens en tête à tête.
  • Est-ce que vous avez un budget suffisant pour vous loger, nourrir et payer le transport en attendant de trouver du travail?
  • Est-ce que vous pouvez toucher des aides?

N’oubliez pas que vous allez être en compétition avec des graduates anglais, qui ont des licences/Masters de facs anglais réputés (Oxbridge…), et que ces facs seront toujours plus reconnus que les petites universités françaises dont personne n’en a entendu parler.

Consultez la presse anglaise régulièrement afin de prendre un peu la température concernant le recrutement dans votre domaine. A croire les analystes, la crise (the recession) serait officiellement terminé, mais par rapport à la recherche d’emploi, ça reste encore très difficile.

J’ai lu dans le journal récemment qu’un graduate sur cinq n’aurait toujours pas trouvé de travail six mois après la graduation, et que plus de 20% des jeunes entre 16 et 24 ans sont actuellement unemployed... En gros, un jeune sur cinq cherche actuellement du travail, cela concerne aussi bien les diplômés que les non-diplômés. Donc déjà que nous n’avons pas assez de travail pour alimenter nos propres graduates.

Cependant, cela ne veut pas dire que vous n’allez pas trouver un poste formidable! Je suis persuadée qu’avec de la bonne volonté, un bon CV et un peu de chance vous aurez la possibilité de réussir et de trouver ce qu’il vous convient. Where there’s a will, there’s a way!


Je vous conseille tout de même à envoyer beaucoup de CV et de lettres de motivation personnalisés (et uniques à chaque emploi) avant de quitter la France. La plupart du temps les employeurs anglais sont assez flexibles et il est souvent possible de passer le premier entretien par téléphone. Cela pourrait vous permettre de voir si vous avez déjà des réponses intéressantes ou pas. Croyez-moi, trouver LA façon de présenter son CV et ses lettres de motivation prend des semaines, voir des mois. C’est en essayant et en recommençant que l’on apprend.

Pour trouver du travail à Londres:

  • Faites marcher vos connaissances si vous pouvez. C’est le plus facile. Même si vous arrivez à dégotter un internship (stage non-rémunéré le plus souvent); c’est vraiment bien, car cela débouche très souvent sur un vrai travail à temps plein… Encore faut t-il avoir de quoi payer son loyer en attendant.
  • Inscrivez-vous dans des agences de recrutement. Les agences de recrutement sont très présentes à Londres et peuvent vous aider pour rédiger votre CV et préparer les entretiens notamment. Dans tous les domaines il y a des agences de recrutement spécialisées. Votre conseiller doit devenir votre meilleur ami! C’est grâce aux agences que j’ai trouvé mon premier boulot sur Londres (dans les bureaux d’Eurostar) et mon travail actuel, donc ça marche vraiment!
  • Je ne me répéterais jamais assez, mais faites en sorte d’avoir un bon CV, où les ‘skills’ sont mis en valeur sous forme de ‘bullet points‘. Mettez votre CV sur internet, sur plein de sites de recrutement différents. Les agences regardent les CV qui sont mis sur ces sites. Les chasseurs de tête ‘search & selection agencies‘ y rodent toujours. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai eu mon travail actuel: Une agence a vu mon CV, a estimé que mon profil correspondait aux critères de l’employeur donc m’a appelé pour que je m’inscrive chez eux, puis ils m’ont expliqué le potentiel travail plus en détails. La période des entretiens a alors commencé.
  • Répondez aux offres d’emploi directement sur internet. Regardez les sites spécialisés, le site du job center, les sites de agences comme Reed… Parfois il suffit d’envoyer vote CV, parfois il faut une lettre de motivation personnalisée. Parfois il faut répondre à des questions idiotes, mais il faut jouer le jeu. Je pourrais vous donner toute une liste de questions qui reviennent sans cesse lors des entretiens et/ou des questions où il faut répondre sur internet. Exemple: ‘How do you organise your diary?‘, ‘If you have 10 things to do, how would you prioritise them?‘, ‘What has been your biggest failure?‘, ‘How do you motivate yourself when the odds are stacked against you?. Ces questions sont débiles mais il faut vraiment prendre le tout au sérieux. Il faut préparer ses réponses à l’avance, il faut presque savoir ce qu’on va vous poser comme questions… C’est comme tout, c’est quelque chose qui vient avec de l’entrainement.
  • Faites de recherches sur vos potentiels employeurs. Regardez leur site, car si ce sont de grosses boîtes, il y a aura très souvent un ‘gradaute programme‘ ou alors des ‘graduate opportunities‘. Vous pouvez alors postuler directement sur leur site.
  • Pour les petits boulots, ça marche encore de passer directement dans des boutiques/restos/cafés afin de déposer son CV. On peu aussi appeler pour se renseigner.

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Je m’excuse pour cet article quelque peu décousu, mais je pense que j’ai au moins le mérite d’être sincère.

J’espère que ces idées en vrac pourront vous aider à finaliser vos projets de travailler un jour à l’étranger! Si vous avez des commentaires, des idées ou suggestions à ajouter, n’hésitez pas, car je sais que toute information supplémentaire peut être une ressource utile!

Bon week-end!

Somewhere more familiar (2)

Comme vous avez déjà pu le voir, Oxford est une merveilleuse petite ville qui m’a vraiment beaucoup fait penser à Durham. J’ai adoré pourvoir observer de plus près tout l’héritage historique et culturel de cette institution, et je suis infiniment jalouse des étudiants qui ont la chance d’y être !

L’Université d’Oxford me semble être vraiment très grand, ils ont 38 Colleges comparé aux 16 Colleges de Durham, et toute la ville est dominée par les fascinants bâtiments académiques. Nous avons eu la chance de pouvoir apercevoir quelques instants d’une graduation, où les étudiants étaient tellement majestueux, vêtus de leurs robes noires ornées de la capuche.  Comme je suis heureuse de savoir que l’Angleterre est encore un pays où tradition, la brillance et la culture sont encore célébrés de cette façon !

Oxford en soi me semble être une ville relativement grande, car si on met de côté l’Université, il y a une deuxième partie, où l’on trouve tout plein de boutiques, certaines très originales, d’autres plus classiques… Et dans ce sens-là, le centre ville ressemble à n’importe quel centre ville d’Angleterre.

Ce qui est intéressant c’est que la partie académique et ‘populaire ‘ de la ville sont mélangés, il n’y a pas deux quartier distincts. En plus, il est important de noter qu’il y a d’autres facs qui se trouvent à Oxford, par exemple Oxford Brooks, une Université complètement à part. Ainsi, pas tous les ‘jeunes’ sont forcément des étudiants d’Oxford, alors qu’à Durham c’était comme un village étudiant, il n’y avait vraiment que nous en journée, et on nous reconnaissait très facilement.

Dans la ville d’Oxford, j’ai ressenti le fait qu’il n’y avait que deux catégories de personnes : Les personnes attachées à la fac… et les autres ! L’Université semble faire de son mieux de protéger les étudiants en quelques sorte, car tous les Colleges sauf un étaient fermés au public, beaucoup de bâtiments de la fac étaient fermés à clef ou bien il fallait un pass pour y rentrer ; et le pire ça a été les jardins des Colleges, où on voyait les étudiants tranquillement s’amuser, jouer au cricket ou croquet, boire du Pimm’s... Derrière des barreaux !

C’est vraiment comme si l’élite était protégée, et le simple commun des mortels ne pourrait que rêver d’une vie aussi riche, intellectuellement parlant.

Cependant, je comprends le désir de donner la possibilité aux étudiants de rester tranquillement au sein de leur College, car après tout c’est chez eux, ils y habitent, y prennent leurs repas… Toute la vie scolaire et sociale passe par le College. Je n’aimerais pas non plus être embêtée par des touristes chiants qui souhaitaient tout prendre en photo !

A Durham les Colleges étaient plus ouverts, il y avait moins de mesures de sécurité, souvent on pouvait juste passer la porte d’entrée afin d’avoir un petit aperçu.

En réalité, j’ai été absolument ravie de découvrir Oxford, car c’est une ville que je ne connaissais pas du tout. L’Université est splendide et très grand ; je suis sûre que je me sentirais bien dans cette ville !

J’ai pris des photos dès que je le pouvais, en essayant de capturer les différents Colleges et les petits instants qui représentent bien la vie étudiante. Ces prochaines photos vous montrent un petit échantillon de la vie étudiante autour de Christ Church College:

J’ai très envie de retourner à Oxford, mais j’ai envie de découvrir les Colleges, de parler avec les étudiants et professeurs, assister aux formal dinners… Vous l’avez deviné, j’irais bien m’inscrire à la fac tout de suite! C’est terrible de vouloir étudier à ce point, non?

Il me reste à vous faire découvrir la si jolie salle à manger de Christ Church College, là où ils ont tourné Harry Potter! En attendant, je vous souhaite un très bon samedi, et un bon week-end!

Rainy Days in London

La pluie est décidément insupportable à Londres! Je ne peux pas sortir sans être trempée, même un grand parapluie et des bottes ne semblent pas me protéger contre les éléments.

L’hiver ne se termine pas, je commence à avoir plus qu’assez du froid, ça fait depuis de mois que ça dure. A mois de novembre j’avais déjà de la neige sur Durham, et quatre mois plus tard il fait encore horriblement froid et très moche. Habitant dans une maison où il n’y a pas vraiment de chauffage, je n’en peux plus! En plus il a reneigé un petit peu hier matin, puis il a recommencé à pleuvoir. Vivement le printemps!

Sinon, je pense sérieusement investir dans de nouveaux Hunters très bientôt, j’ai l’impression que c’est le seul moyen d’avoir les pieds secs!

Voilà mes préférés:

Les Regent Neprone en violet,£90

Petit faible aussi pour:

Les Carnaby Boa Snake Tail £139

L’inconvénient de ces bottes c’est qu’il faut toujours avoir de jolies chaussures dans son sac à main – et que faire des Hunters si on les enlève pour aller travailler, faire les magasins ou autre? Hunter propose bien sûr ses propres sacs pour transporter les wellies, mais je ne suis pas vraiment convaincue!

A Durham je sortais sans souci avec mes Hunters (Des vertes; elles sont vieilles et c’est ce qui fait leur charme!), et ça faisait partie de ‘l’uniforme’ des étudiants anglais un peu snobs… J’aurais vraiment du prendre des photos des étudiants avec leurs Hunters, leurs vestes en Tweed, leurs nœuds de papillon…! Par contre, à Londres, je ne sais pas, à porter peut être le week-end pour aller en ville, pour aller courir dans les parcs et sauter dans les flaques d’eau s’il faut vraiment moche?

J’ai prévu d’aller faire un tour dans le centre de Londres dimanche, tous les magasins vont être ouverts, du coup je vais aller regarder tout ça. J’aimerais aussi faire une petite balade dans le parc St James afin de profiter un peu de la capitale!

Bon week-end à vous!