Archives mensuelles : août 2008

Les Chapeaux des années 1930

Après la décennie des années folles, les années 1930 marquent le retour du classicisme dans le domaine de la mode. La silhouette du début des années 1930 est relativement féminine et conservatrice comparée à la garçonne des années 1920. Les femmes étaient en général encore très minces, mais la volupté des courbes féminines commence à refaire une apparition grâce au retour du corset sous forme de gaine, au grand regret des féministes de l’époque ! La journée, les femmes chics portent soit un tailleur, soit une robe qui serre légèrement la taille et qui tombe droit, ou bien une robe plutôt étroite, nouée ou drapée dans le dos. Les robes longues et moulantes sont réservées pour les tenues du soir. Désormais, la femme des années 1930 est moderne mais également indépendante, et les femmes doivent adapter leurs tenues à leur activité journalière. On voit également apparaître des tenues décontractées, sportives, grâce à l’apparition des premiers congés payés en France. La chevelure est souvent ondulée et bouclée, et les premières teintures pour les cheveux commencent à faire leur apparition. Les chapeaux, toujours en vogue, se portent sur le côté de la tête, de façon asymétrique. J’aime particulièrement les toques des années 1937 et 1938, déjà hautes, avec une exagération de leurs formes grâce à l’ajout de plumes et de fleurs. Voici quelques images que j’aime beaucoup, qui sont tirées de cette époque là. Je me suis concentrée sur les styles en vogue pendant l’année 1938, il y a donc 70 ans.

Source: L’Officiel de la Couture – Paris, Août 1938

Source: « The Wearing of Hats; Fashion History » de « Fashion Era » http://fashion-era.com/

Le Boudoir de Mademoiselle M.

Hello girls! Je suis en plein dans mes cartons, puisque je déménage à l’étranger très bientôt. Je retrouve donc plein de petites choses qui n’ont jamais été portées, et c’est dommage! J’aurais donc quelques habits, chaussures… etc à vendre. C’est ici: Le Boudoir de Mademoiselle M.

Hello girls! I’m moving house soon, so I’ve been clearing out my closet all day! I’ve found a few little things that have never been worn, and it’s a pity! I’ve got a few things to sell, so please take a look here : Le boudoir de Mademoiselle M.

EDIT: Cette page n’existe effectivement plus… … … …

Warszawa

Hier j’évoquais le « Café Zamek », situé à Varsovie en Pologne, comme étant le restaurant le plus sophistiqué dans lequel j’avais dîné.

En effet, l’été dernier, je suis allée avec mon ami H. visiter cette ville. Nous avons passé à peu prés dix jours à Varsovie, ce qui est plutôt raisonnable comme durée de séjour, cela nous a permis de découvrir la ville tranquillement. Cependant, Varsovie est une ville plutôt paradoxale. A mon sens, cela est du au fait que la ville a été à plusieurs reprises détruite lors des conflits armés, puis reconstruite en période de paix; mais également du fait de l’impact du régime communiste sur la ville. Je parle de paradoxe puisque d’un côté Varsovie reste imprégnée du souvenir du Stalinisme, cela est évident lorsque l’on aperçoit l’architecture communiste qui prédomine la ville, mais en même temps la capitale n’est pas complètement absorbée par ces bâtiments gris et monotones comme certaines personnes pourraient le croire, même si ces constructions sont effectivement démunies de charme et de caractère. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les habitants ont tristement du constater que 85% de la ville a été complètement rasée. La reconstruction de la ville a eu lieu par vagues, de 1946 à 1962. Malheureusement, tous les palais et églises n’ont pas été reconstruits, dans la ville on peut apercevoir de simples fragments de monuments qui ont été épargnés. Je pense notamment au Palais « Saski », où il ne reste plus que le Tombe du Soldat Inconnu qui a survécu, par hasard, à l’attentat des Nazi au mois de novembre 1944. Cependant, la plupart des monuments historiques situés dans la vieille ville de Varsovie ont été reconstruits à l’identique, avec une précision minutieuse. A ce sujet, j’ai acheté un livre très intéressant intitulé « Warszawa, Destroyed and Rebuilt » qui montre des photos de la capitale avant la guerre, les ruines, et puis la reconstruction.

Palais « Saski » (page de gauche) et le Tombe du Soldat Inconnu aujourd’hui (page de droite)

Le Château Royal

La Place du Marché

Varsovie reste évidemment très marquée par son passé, et tout au long de notre séjour dans cette ville on croisé des monuments dédiés aux victimes de la guerre, surtout dans le quartier de l’ancien Ghetto de Warszawa. Nous avons visité le musée de l’Histoire de Varsovie, ce qui m’a vraiment permis de comprendre le déroulement de la Seconde Guerre Mondiale vu par les polonais, cette visite m’a également éclairée l’impact dévastateur que la guerre a eu sur la ville. Aujourd’hui la ville est redevenue paisible, et c’est très dur d’imaginer toutes les horreurs qui ont du se produire sur son territoire.

La capitale dissimule parmi l’architecture communiste un tas de petites merveilles. On découvre avec joie une multitude d’églises, de cathédrales, de palais, et de petites ruelles vraiment charmantes. Parmi toutes les visites que nous avons effectuées, j’ai particulièrement aimé la Place du Marché (Rynek starego miasta), qui conduit à la Place du Château (Plac zamkowy), ainsi que la visite du Palais Lazienkowski et le Palais Wilanow. J’ai constaté un contraste étonnant entre les monuments grisâtres du communisme et ces délicieuses découvertes, où l’architecture s’affiche toute en couleur.

Palais Lazienkowski

Palais Wilanow

Varsovie reste une ville relativement peu touristique, et les prix sont très peu onéreux pour tout ce qui est hébergement et restaurantation. On a découvert une multitude de restaurants et de salons de thé vraiment délicieux. Je peux donc vous recommander le salon de thé « E. Wedel» ainsi que le « Café Zamek » que j’évoquais hier. Le « Café Zamek », qui fait par ailleurs également salon de thé, est donc situé dans une aile du Palais Royal de Varsovie, qui était autrefois la résidence officielle des rois de Pologne. Le Palais (dit Zamek Krolewski) se trouve au cœur de la vieille ville de Varsovie (dite Stare Miasto). Ce restaurant est situé dans un cadre somptueux, les plats sont vraiment exquis, le service irréprochable et le décor est vraiment merveilleux. Je vous propose ces quelques images du restaurant, issues de leur site internet.

Le Restaurant

La Terrasse

Le Salon de Thé

Tag Culinaire

MaryAthenes m’a taguée il y a quelques jours, et je la remercie d’avoir pensé à moi! Voilà donc mes réponses à ce questionnaire, peut être que cela vous permettra de découvrir de nouveaux restaurants par exemple!

Je tag à mon tour:

  1. Les gâto rigolo de Cvalou
  2. Tuyau de poêle
  3. Ma petite pâtisserie

– Quel aliment aimez-vous le plus cuisiner ? En ce moment j’aime beaucoup cuisiner avec des légumes, surtout avec les poivrons verts ou rouges puisqu’on peut vraiment s’en servir un peu partout et dans n’importe quel plat ! Je m’en sers pour les quiches, les plats de pâtes, salades, gratins de légumes, muffins et cakes salés, brochettes…

– Laquelle de vos réalisations a reçu le plus de suffrages ? Sur mon blog, on a beaucoup complimenté ces petits cakes au chocolat ainsi que le gâteau aux framboises. La plupart de mes amis ainsi que ma famille apprécient énormément mon fondant au chocolat tiré du livre « Je veux du Chocolat » par Trish Deseine, que j’améliore avec des écorces d’orange, un peu d’orange pressé dans la mixture ainsi qu’un soupçon de cannelle.

– La recette que votre entourage vous réclame le plus ?On réclame souvent mes gâteaux ou bien mes quiches !

– Votre petit déjeuner préféré ? Je ne prends pas souvent le temps de prendre un petit déjeuner en semaine, mais le week-end, lorsque je suis chez mes parents, il n’y a rien de mieux que les muffins de Daddy !

– Votre restaurant ou pâtisserie préférée ?
Mon ami H. m’a amené plusieurs fois dans le manoir de Kerbot, un restaurant gastronomique en Bretagne, à Sarzeau, et je ne suis jamais déçue, ni par le cadre, qui est vraiment magnifique, ni par la carte, qui change régulièrement et qui propose des plats variés et plutôt élaborés !

Sinon, je pense que le meilleur restaurant dans lequel j’ai dîné reste le « Café Zamek » à Varsovie. Ce restaurant se trouve dans une aile du Château Royal de Varsovie, le décor est donc somptueux, la terrasse est incroyablement belle, avec petites fontaines et énormément de plantes, le service est irréprochable et les plats sont vraiment exquis.

– Votre aide la plus précieuse dans votre cuisine ?
J’adore les livres de cuisine, j’aime beaucoup m’inspirer des recettes ainsi que des jolies photographies ! Voilà une toute petite sélection de mes livres :

Photographies érotiques du début du siècle dernier

J’étais en train de discuter avec ma mère des ces vieilles cartes postales que j’avais récemment acheté dans une brocante lorsqu’elle m’a parlé de quelques photographies érotiques qu’elle a acheté dans un bric-à-brac il y a déjà plusieurs années. On a réussi à retrouver trois photographies, ainsi qu’une carte postale représentant une photo qui date de 1894. Les trois photographies semblent dater des années 1920 vu la coiffure que portaient ces femmes ainsi que leur manière de se positionner par exemple. Ce qui est un peu dommage c’est que ces trois dernières photographies ont été placées dans un cadre, et avec la lumière, les clichés ont changé de couleur. En effet, ces photographies étaient de couleur sépia à l’origine, mais maintenant, et comme vous pouvez le constater, elles sont devenues plutôt « vertes ». Néanmoins, comme je m’intéresse à la photographie ainsi qu’aux années folles, c’est toujours plaisant de les regarder, ces quelques clichés n’ont vraiment pas perdu leur charme ! J’ai enlevé une de ces photographies de leur cadre pour que vous puissiez voir la différence de couleur entre la partie exposée et la partie demeurée couverte pendant toutes ces années.

Pour ceux et celles qui sont intéressé(e)s par l’art et l’érotisme des années 1920, voir ce billet sur les cartes postales érotiques des années folles.

Les « pin-up »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les G.I américains punaisaient les dessins ou photos de leurs starlettes sensuelles, appelées « pin-ups », aux murs de leurs casernes. Si c’est essentiellement aux Etats-Unis pendant les années 1940 que le phénomène s’est développé, cette pratique a rapidement gagnée le mode entier. En effet, pendant les années 1940 et 1950, on a pu apercevoir des photographies et dessins de « pin-ups » sur de nombreux calendriers, sur les « cartes d’art » (petites vignettes à collectionner), dans les magazines et journaux, sur les posters, sur des jeux (tels que les cartes), et même sur les carlingues des avions au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Ce qui est intéressant pour les admirateurs de cet art, c’est que les photographies et dessins des « pin-ups » respectent des règles bien précises, en effet, on peut noter que l’individualité de chaque production est obtenue par la combinaison de trois éléments : le corps, le costume et la posture. Ce que j’aime bien dans les dessins des grands artistes « pin-up » c’est le visage de ces femmes, leur expression traduit une simplicité, un sourire complaisant, un rire, une certaine légèreté… La pin-up est tout simplement une jeune fille simple et très fraîche, elle est très loin de nos » sex-symbols » actuels. La pin-up n’est jamais vulgaire, et je trouve que les dessins emblématiques des artistes tels que Charles Gibson, Gil Elvgren et Alberto Vargas traduisent une sensualité innocente qui est aujourd’hui désuet.

J’aime particulièrement les images issues des calendriers de l’époque, et j’ai la chance d’avoir trouvé le calendrier d’Alberto Vargas qui date de 1944 sur un site vraiment charment. Je vous laisse avec ces jolies images à contempler, et je vous donne l’adresse du site internet pour les passionné(e)s : http://www.noseart.ch Il s’agit en réalité d’un site dédié au « noseart », le terme utilisé pour parler de ces peintures que l’on pouvait trouver sur les avions pendant WWII.

Petits cakes au jambon fumé, poivrons rouges et fêta

Une petite recette pour vous aujourd’hui, facile et pratique pour vos soirées estivales!

Ingrédients pour sept petits cakes:

  • 75g de farine + une pincée de levure chimique + une pincée de sel
  • 1 œuf
  • 30g de beurre fondu
  • un demi verre de lait
  • une garniture: ici j’ai utilisé une tranche de jambon fumé, un quart de poivron rouge, un oignon et quelques cubes de fêta

Il vous faudra un moule à muffin en silicone

  1. Préchauffer le four à 180°C
  2. Dans un saladier, mélanger la farine à la levure chimique avant d’ajouter le sel
  3. Dans une poêle, faire dorer le poivron coupé en dés ainsi que l’oignon réduit en lamelles
  4. Dans un autre saladier, battre l’œuf et ajouter le beurre fondu ainsi que le lait. Ajouter la garniture à cette mixture
  5. Ajouter la farine à cette préparation
  6. Faire cuire au four pendant environ 15 minutes

Brocante du dimanche

Dimanche dernier, je suis allée faire un tour dans une brocante avec mon ami H. Malgré la pluie, qui est tombée sur la Bretagne quasiment tout le week-end d’ailleurs, j’ai réussi à trouver ces jolies cartes. La première représente un soldat qui se penche sur une belle demoiselle qui porte des bas noirs ainsi que des petites chaussures vraiment adorables. Sur la carte, ces quelques mots sont imprimés : « Le baiser c’est un rien et c’est toute la vie… C’est le festin d’amour auquel je te convie ». Cette carte postale n’a pas été écrite, mais je pense qu’elle doit dater des années 1910. Cependant, si quelqu’un a une idée plus précise de la date de parution de cette carte, vous pouvez m’en faire part ! La deuxième carte postale représente une jolie dame, avec une très belle robe ainsi qu’une ombrelle recouverte de dentelle. Un monsieur lui tend un appareil photo. Quelques lignes ont également été imprimées sur la carte, par contre je suis incapable de les déchiffrer ! La carte a été postée, quelqu’un a écrit une dizaine lignes au dos le 1er août 1909. C’est vraiment charment, émouvant même, de savoir que quelqu’un a choisi cette carte, a pris le temps de l’écrire et de la poster, et que maintenant elle est en ma possession.

Gâteau à la Framboise

Aujourd’hui, une recette de gâteau à la framboise…

Ingrédients:

-Pour le gâteau:

  • 75g beurre
  • 75g sucre
  • 2 œufs
  • 125g farine
  • une cuillère à café de levure chimique

-Pour le glaçage:

  • 20g de beurre fondu
  • une dizaine de framboises
  • sucre glace

-Pour la décoration:

  • Framboises à volonté! Ici, j’ai utilisé environ 250g de framboises

Il vous faudra un moule en silicone

  1. Préchauffer votre four à 180°C
  2. Dans un saladier, mélanger le beurre ramolli avec le sucre afin d’obtenir une pâte.
  3. Ajouter les œufs battus ainsi que la farine avec sa levure chimique. Bien mélanger afin d’éviter les grumeaux.
  4. Verser la préparation dans votre moule en silicone et faire cuire au four pendant environ 12minutes. La pâte doit être légèrement dorée et ferme au toucher.
  5. Le glaçage: Il suffit de mélanger le sucre glace avec le beurre ramolli. Ajouter une dizaine de framboises réduites en pulpe à l’aide d’une fourchette. Etaler ce glaçage sur le gâteau refroidi. Positionner sans attendre les 250g de framboises sur le glaçage.

La Mode des Années 1950

Etant admirative des esthétiques rétro, j’ai récemment acheté un livre dédié à la mode des années 1950, composé pour sa grande majorité de publicités anciennes. Ce petit bouquin, intitulé « 50’s Fashion , Vintage Fashion and Beauty Ads » est vraiment un bijou, je pourrais passer des heures à contempler ces vieilles publicités. J’aime les silhouettes féminines des années 1950, où les petites vestes et robes structurées prennent étroitement la taille pour ensuite s’évaser en une jupe ample et ondulante. La première collection haute couture de Christian Dior en 1947 lance cette mode, baptisée le « New Look » par l’incontournable Carmel Snow, la directrice de Harper’s Bazaar. Certains vont critiquer cette mode, qui utilise des quantités généreuses de tissu dans un souci purement esthétique, alors que les souvenirs du rationnement sont malheureusement encore trop présents.

La collection de 1947 développe donc le thème de la femme fleur : « épaules douces, tailles fines, hanches arrondies, nouvelles longueurs rendant tout le mystère de la jambe ». Malgré les critiques, au début des années 1950, la jupe ample est largement copiée, et les femmes ne quittent plus leur maison sans un maquillage impeccable, une coiffure soignée et leurs jupons amples. Le « New Look » donne naissance à la silhouette de type « sablier », où la poitrine généreuse contraste radicalement avec la finesse de la taille. Cette esthétique reste à mon sens l’idéal féminin, où la volupté se dessine toute en courbes.

A partir des années 1954, Christian Dior propose des collections se référant à la géométrie des lignes H, A et Y, où la taille est beaucoup moins marquée. La dernière ligne de Christian Dior, la collection « fuseau » qui date de 1957, poursuit le souci d’une silhouette élégante, allongée mais délivrée de toutes contraintes.

Quel que soit le style choisi, après la Seconde Guerre mondiale, les vêtements ornent les corps des femmes, et de nouveaux accessoires tels que les soutiens-gorges pigeonnants, les gaines et les talons aiguilles permettent d’atteindre les formes convoitées.

Voici quelques publicités américaines se référant à la mode féminine que je trouve particulièrement charmantes, tirées du livre « 50’s Fashion » :

http://www.amazon.com/All-American-Ads-50s-Jim-Heimann/dp/3822811580