« We need to talk about Kevin »

« We need to talk about Kevin » reste le livre le plus choquant et marquant que j’ai lu cette année. Dans son roman épistolaire, l’écrivaine et journaliste américaine, Lionel Shriver tente de comprendre un phénomène social malheureusement beaucoup trop courant, les adolescents qui deviennent des meurtriers. Ce récit-enquête témoigne des relations troubles entre une mère indifférente et son fils, qui présente dès son plus jeune âge un trouble de comportement. Au cours du livre, on découvre les silences, les gestes et les mots de Kevin, son fils sadique. Le roman tente d’explorer une question brulante : la cruauté de Kevin est elle innée ou alors acquise ? Eva, la mère égoïste de Kevin se remet en question tout au long du roman, elle s’interroge sur sa part de culpabilité dans le massacre que Kevin va exécuter, avec une précision terrifiante.

Etant anglophone, j’ai lu ce roman en anglais, mais il me semble que vous pouvez également trouver ce livre en français. Le titre est resté le même : « Il faut qu’on parle de Kevin ».

« We need to talk about Kevin » a reçu le prestigieux “Orange Prize”, un prix qui peut être accordé aux écrivaines de n’importe quelle nationalité, du moment que leur livre soit écrit en anglais.

En 2005, la BBC aurait acheté les droits d’auteur dans le but de transformer ce roman poignant en film, et il semblerait que le tournage doit commencer fin 2008. J’avoue que cette nouvelle me laisse relativement perplexe.

8 réponses à “« We need to talk about Kevin »

  1. Je ne savais pas que tu étais anglo-saxonne… Tu t’exprimes très très bien en français. qu’est-ce que j’aimerais être bilingue !
    Le livre est effectivement en vente en français, sur amazon par exemple. Ca a l’air assez poignant, mais flippant. On a quand même toujours le choix, quelque soit notre histoire…

  2. Avatar de madeleinemiranda madeleinemiranda

    @ Oriane: Oui je suis anglaise, mais cela fait depuis plus de dix ans que je vis en France! C’est vrai qu’être bilingue présente effectivement de nombreux avantages… Je lis aussi bien en anglais qu’en français, mais je trouve cela plus plaisant de lire des romans en anglais, peut être parce que les librairies anglaises ont un choix de livres assez incroyable par rapport à la France. Les romans sont également moins chers en Angleterre, on peut souvent profiter des promos sur les « bestsellers »: un roman gratuit pour deux achetés… Bref, le marketing n’est pas pareil en France!

  3. Je possède encore des modèles de robes de cette époque, elles sont si belles, si féminine….
    bises

  4. Avatar de madeleinemiranda madeleinemiranda

    @ Amélie: Je pense que tu veux parler des robes des années 1950? C’est vrai qu’elles sont magnifiques, tellement féminines et élégantes.

    Merci de ton passage sur mon blog et ton gentil commentaire!

    A très bientôt!

  5. Bonjour, je n’ai pas lu ce livre alors il m’est un peu difficile d’en parler mais j’éspére tout de même qu’il ne conclue pas que le sadisme est inné parce que je sens qu’on va vite piquer les petits enfants de trois ans qui ont tendance à mordre avant d’avoir un meilleur usage de la parole.
    Serieusement en tant que marjinalisée, j’ai toujours peur de ces livres.
    Sinon ton blog à l’air trés sympa. Je reviendrai.
    Salut !

  6. J’ai entendu plusieurs critiques de ce livre. il fait parti de ma liste « a lire » qui s’aggrandi chaque jour…

  7. @Cate: Hello! Ce livre n’apporte pas de réponse à cette question, je pense que pour se faire une idée, il faut vraiment le lire. Libre à chacun de l’interpréter comme il le souhaite! « We need to talk about Kevin » raconte avant tout une histoire, aucun jugement n’est émis…
    Mais il faut savoir que l’histoire est racontée du point de vue de la mère, donc peut t-on croire à tout ce qu’elle dit?

    @Delph: Oui c’est vraiment un livre que je conseille, c’est celui qui m’a le plus marqué cette année. Tu m’en diras des nouvelles!

    Merci de votre passage sur mon blog! A bientôt!

  8. Un sacré livre coup de poigne, oui. Je me souviens que j’avais détesté Kevin et que la fin, c’est le coup de grâce !
    PS : plusieurs commentaires sur tes premiers billets, car j’adore tellement ton blog que j’ai décidé de le lire en entier, depuis le début.

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